LA FONDATION DEMEURES DU NORD SOUTIENT UNE EXPOSITION D’EXCEPTION !..

“Nous travaillons pour partager des émotions artistiques…” 

David Stiens pour Apologie

 

C’est avec plaisir qu’au travers de notre Fondation, nous soutenons l’exposition de deux importants artistes du street-art, organisée par le magazine APOLOGIE !

Il s’agit même d’un « double plaisir » puisque c’est l’occasion pour La Fondation Demeures Du Nord de renouer de cette façon avec le monde de l’art contemporain. Notre Fondation s’était rendue célèbre au  travers de différentes grandes expositions organisées sur Lille il y a déjà une dizaine d’années. (VOIR SITE)

Nous apprécions le travail des responsables d’APOLOGIE, et tout particulièrement celui de David Stiens, qui porte aussi « la casquette » de Directeur Artistique pour la communication Demeures Du Nord. C’est d’ailleurs vers lui que nous nous sommes tournés pour le questionner sur le sens de cette belle exposition qui aura lieu à La Condition Publique à Roubaix du 15 novembre au 15 décembre :

Dr.COLORS

DDN : Pourquoi cette exposition ?

 

DAVID STIENS : L’événement s’inscrit dans la continuité de ce que nous construisons depuis le lancement d’Apologie, il y a un peu plus de trois ans. Nous voulions dès le départ parler de sujets qui nous tenaient à coeur, partager le travail d’artistes qui nous touchent. Tout a commencé avec le magazine. Puis est venue la galerie d’art en ligne et notre première participation à Art’Up. L’opportunité d’organiser cette exposition est arrivée grâce à une sollicitation de la Condition publique. Elle est un moyen différent et complémentaire de développer notre projet. Nous espérons qu’elle sera la première d’une longue série.

DDN : Pourquoi L’Atlas et le duo Dr Colors ? Pouvez-vous les présenter ?

DAVID STIENS : Nous avions consacré une partie du numéro 3 du magazine au travail de L’Atlas. Faut-il encore le présenter ? Sa renommée dépasse aujourd’hui nos frontières. Fondateur du collectif VAO (Vandales à l’origine), il a, depuis ses débuts de grapheur, décliné et constamment renouvelé son oeuvre de calligraphe sur des supports lui permettant de passer de la rue aux galeries. Nous présentons ses oeuvres grâce à Cédric Bacqueville, qui le représente et avec qui nous partageons beaucoup d’idées et de valeurs.

Les Dr Colors ont quant à eux fait la couverture du numéro 6 d’Apologie. Ils ont en commun avec L’Atlas d’avoir commencé dans la rue. Leurs fresques et leur sens du relief, du mouvement, intègrent maintenant des univers plus “domestiques”, sans pour autant qu’ils renient quoi que ce soit de leur démarche originelle. C’est une vraie prouesse et c’est ce qui nous plaît chez eux.

Rassembler les travaux de ces artistes sonnait comme une évidence, tant le dialogue entre eux s’installe de manière quasi naturelle.

DDN : Vous aviez participé à l’organisation d’expositions avec la fondation DDN, en tant que directeur artistique à l’époque. En quoi celle-ci est-elle différente ?

DAVID STIENS : Le sentiment n’est pas le même. Nous sommes trois à porter Apologie. Cette exposition, c’est une brique supplémentaire apportée à ce projet. Nous réfléchissons déjà à ce que nous pourrons apporter par la suite à nos lecteurs, à ceux qui nous suivent et nous apprécient. Nous sommes dans le long terme. Je mesure aujourd’hui tout ce que m’a apporté l’expérience acquise grâce au travail mené avec la fondation DDN. Je repense notamment à l’exposition et la rencontre avec Paul Jenkins. Un moment fort. C’est pour multiplier ce type d’expérience que nous travaillons. Pour partager des émotions artistiques.

EXPOSITION

“DIALOGUE ENTRE 2 FIGURES DU STREET ART: L’ATLAS + Dr.COLORS”

La Condition Publique à Roubaix

15 novembre au 15 décembre 2018

HOMMAGE A EUGÈNE DODEIGNE, IMMENSE ARTISTE DU NORD, ADULÉ À L’INTERNATIONAL …

Ses immenses sculptures se reconnaissent à divers endroits de notre région,  particulièrement dans la métropole Lilloise. Reconnu dans le monde entier comme l’un des plus grands sculpteurs contemporains, il nous laisse une oeuvre particulièrement dense et spectaculaire au travers de ses sculptures en pierre de Soignies et de ses célèbres fusains.

pl republique

Quelques mois après qu’il se soit éteint près de sa maison de Bondues, Régis et Caroline Dorval  lui rendent un bel hommage dans leur galerie du boulevard de la Liberté, en présentant un ensemble d’œuvres particulièrement qualitatif.

 

Le texte ci-dessous du célèbre critique d’Art Harry Bellet, illustre de manière flamboyante la place de l’oeuvre d’ Eugène DODEIGNE dans l’histoire de l’art moderne:

 

« Une de ses œuvres, installée depuis 1999 au jardin des Tuileries à Paris, est intitulée Force et Tendresse. Voilà qui pourrait résumer le caractère du sculpteur français
Eugène Dodeigne, mort jeudi 24 décembre près de Bondues, dans le Nord, à 92 ans. « Le Nord vient de perdre l’un de ses derniers géants », a déploré Martine Aubry, maire de Lille. L’art aussi.
C’est qu’il avait été très tôt à rude et bonne école : né le 27 juillet 1923 à Rouvreux, près de Liège, en Belgique, il fut initié au métier dès l’âge de 13 ans parson père, lequel sculptait des monuments funéraires.
Il suivit ensuite des cours de dessin et de modelage à Tourcoing, puis à l’Ecole nationale supérieure desbeaux-arts de Paris (il est reçu premier au concours d’admission en 1943), dans l’atelier de Marcel Gimond.  Il y obtiendra les premiers prix de dessin et de modelage. Sur les mêmes bancs qu’un jeune Marseillais, plutôt cancre celui-là, nommé César…

IMG_2477Il se marie, et le couple voyage en France, à bicyclette, avant de s’installer un temps à Vézelay (Yonne). Un séjour dont il ne parlait guère plus que du reste, mais qui put avoir son importance : il y baignait dans l’exemple de certains des meilleurs tailleurs de pierre de tous les temps, les sculpteurs romans.

Sa première exposition personnelle à lieu à Lille, en 1953, dans la mythique galerie de Marcel Evrard. A cette époque, et peut-être sous l’influence de Brancusi, il privilégie les
volumes lisses et tendus. Les collectionneurs locaux, qui furent dans ces années parmi les plus fins du monde, le remarquent très tôt, à commencer par Jean Masurel, dont les
collections seront à l’origine du Musée de Villeneuve-d’Ascq. Durant tout ce temps, il continue de pratiquer le dessin, qu’il enseigne aussi, à Roubaix et à l’Institut Saint-Luc
de Tournai, en Belgique.

MG-dodeigne

Des œuvres d’une spiritualité intense

Malgré le soutien de grands marchands comme Claude Bernard, Pierre Loeb, la galerie Jeanne-Bucher, et plus récemment Jean-Brolly à Paris, malgré sa présence dans certains
des plus grands musées du monde, ceux d’Anvers (Belgique), d’Utrecht (Pays-Bas), ou de Grenoble, sans oublier le Kröller-Müller d’Otterlo (Pays-Bas), une exposition au
Musée Rodin en 1988 et son élection à l’Académie des beaux-arts en 1999, au fauteuil d’Etienne-Martin, l’oeuvre de Dodeigne reste à découvrir.
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Ses peintures notamment, qui n’ont été montrées que très récemment, en 2013, au Musée de Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Et si ses oeuvres monumentales sont désormais bien connues, ses travaux plus intimes demandent aussi à être de nouveau exposés. Inscrits dans la lignée d’une Germaine Richier ou d’un Alberto Giacometti, ils dégagent une
spiritualité intense, une énergie rare et suscitent une émotion dont l’art d’aujourd’hui peine à retrouver l’essence. »

Extrait de l’article de Harry Bellet – Le monde du 28-12-2015.

Galerie DORVAL
12 mai – 17 avril 2 016
27, boulevard de la Liberté – Lille 59000
Tél. : 03 20 54 90 05 – Email : rdorval@wanadoo.fr
du mardi au samedi de 11h à 12h30 et de 15h à 19h

SOUVENIR : IL Y A TOUT JUSTE 10 ANS, L’EXPOSITION PAUL JENKINS ORGANISÉE PAR LA FONDATION DEMEURES DU NORD …

Il y a tout juste 10 ans, nous organisions au travers de notre Fondation Demeures du Nord, une des plus importantes expositions de peintures jamais réalisées à Lille, dont le succès s’avéra exceptionnel !
Nous présentions, il est vrai, au sein du prestigieux Palais des Beaux-Arts, Paul Jenkins qui fut l’un des plus grands représentants américains de l’abstraction lyrique, au même titre que ceux qu’il fréquenta et qui devinrent après leur mort de véritables mythes comme Pollock, Tobey, Rothko, De Kooning ou Kline.

PJenkinsPhoto Michael Raab

Pour sa troisième exposition, La Fondation Demeures du Nord aura ainsi démontré à nouveau qu’elle a su éveiller les passions en accueillant un total de … 42 121 visiteurs !

En ce qui concerne les scolaires, ils auront été plus de 2000 à faire connaissance avec l’œuvre de Paul Jenkins grâce aux visites organisées par La Fondation, pour les écoles et collèges. Je pense d’ailleurs à ces nombreux enfants âgés alors d’une douzaine d’années et qui aujourd’hui, sont des adultes de 20/25 ans qui en conservent peut-être le souvenir de la magie de ce « spectacle » !

5502ecbdda3c05502e9d5dad4e_demeures-du-nord-fondationPlus de quarante œuvres de qualité muséale y furent présentées. Régis Dorval en fut le commissaire d’exposition et Philippe Bouchet, historien de l’Art, fut chargé des textes du catalogue édité à cette occasion. David Stiens assura  la direction artistique et la conception graphique du catalogue et des supports de communication …

Depuis, Paul Jenkins nous a quittés il y a 3 ans. Il avait 89 ans. Je garde toujours le souvenir de son charisme, de sa générosité et la subtilité de ses propos. J’avais eu le privilège de le rencontrer d’abord à New York, puis à Saint Paul de Vence avant qu’il nous rejoigne pour l’inauguration de l’exposition. Souvenirs indélébiles…

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EXPOSITION LE CLOAREC: MONA LISA DANS TOUS SES ETATS …

Par Jean- Luc Chalumeau, Écrivain, Historien de l’Art:

Comme Francis Bacon, Gérard Le Cloarec cherche une réponse à la question de savoir comment rendre visibles des forces invisibles. L’un comme l’autre ne sont pas vraiment figuratifs : Le Cloarec , qui n’est évidemment pas non plus abstrait, est plutôt figural au sens ou l’entendait Gilles DELEUZE dans son essai sur Bacon .Le Cloarec et Bacon feraient identiquement fonctionner leur mémoire « involontaire »qui accouple des sensations existant à des niveaux différents et qui s’étreignent comme deux lutteurs, « la sensation présente et la sensation passée, pour faire surgir quelque chose d’irréductible aux deux, au passé comme au présent : cette figure » (G .Deleuze, Logique de la sensation).C’est vrai pour la Joconde comme pour Léonard et tous les autres: Le Cloarec est celui qui fait surgir à leur propos quelque chose d’irréductible. Une manière de rendre visibles des forces invisibles.

 

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 Par La Fondation Demeures du Nord:

Gérard Le Cloarec est un artiste très inspiré. Il réalise des portraits en particules dans un désordre de lignes, de formes géométriques et de couleurs pures.

Immédiatement identifiable, (ici La Joconde), le visiteur assiste à « un spectacle » étonnant et jubilatoire, y découvrant progressivement le mystère des signes parfaitement intégré dans ces portraits à forte charge émotionnelle.
Gérard Le Cloarec nous invite à trouver par nous-même les secrets cachés de sa création. C’est ici au spectateur de faire « fonctionner » la magie autant étrange que malicieuse de chacune de ses œuvres !

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La Fondation Demeures du Nord a toujours souhaité mettre en avant de grands artistes dont l’identité est assez importante pour donner, à voir, à apprendre et à aimer les différentes facettes de l’art moderne et contemporain.
Gérard Le Cloarec est un magnifique acteur de notre époque, et nous ne pouvons que vous conseiller cette formidable exposition qui se déroule durant un mois à La galerie Dorval.

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LE CLOAREC
« Mona Lisa dans tous ses états »
Galerie Dorval
27 bd Liberté Lille

03 20 54 90 05

QUESTIONS / RÉPONSES A SAM APPOURCHAUX : L’ARTISTE DU NORD QUI MONTE… QUI MONTE….

Une bibliothèque, c’est le carrefour de tous les rêves de l’humanité.
Julien Green

 

Sam Appourchaux expose ses dernières œuvres intitulées « LIVRES ET VOYAGES », à la Galerie Dorval.

Cette nouvelle exposition est un réel bonheur au regard de dizaines de toiles qui nous racontent « mille choses » !

sam2Son œuvre continue à se construire patiemment, forte de ses certitudes culturelles ou artistiques. Autodidacte, Sam présente toujours des créations libres, si surprenantes, qu’elles en deviennent touchantes ! Les tracés sont simples, directs, les détails à peine exprimés, les formes brutes, et les personnages tout aussi loufoques qu’enfantins !

Il produit ce qu’il a envie de montrer. De raconter. Tout est simple, essentiel. Énergique ! Fantaisiste !

La magnifique symbiose entre la photographie et la peinture!

Sam Appourchaux n’est pas « académicien », mais sûr, il est un génial expérimentateur !

QUESTIONS / REPONSES

Vous avez travaillé sur plusieurs thèmes : MASQUES, VOYAGES, EROS, BIBLIOTHEQUES … Existe-t-il un lien entre ces cycles ? Vous arrive-t-il de voyager encore aujourd’hui à travers tous ces thèmes ?

En fait je travaille un tableau selon l’inspiration du moment, qui peut entrer dans un thème précédent. Par exemple, quand je voyage, les photos que j’ai faites peuvent m’inspirer. Le travail sur les livres est un thème qui m’est cher, Eros est un thème indispensable, pas d’art sans un certain érotisme… Le thème des masques étant plus dû au hasard et rentre dans la classification vraiment antérieure… En réalité, je ne cesse de voyager par mon travail au travers ces thèmes.

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En regardant votre œuvre si atypique, je la trouve particulièrement difficile à classer. Art Brut ? Expressionisme ? Ou tout simplement inclassable ?

Entre l’art brut et l’inclassable…..

Avant de vous consacrer définitivement à la peinture, vous avez longuement pratiqué la photo. Pourquoi ce changement radical ? La photo justement, vous a-t-elle enseigné des choses qui vous servent aujourd’hui en peinture ?

Il n’y a pas vraiment de changement. La photo est très importante puisque mes tableaux sont composés des photos que je retravaille le plus souvent avec des encres… La photo s’estompe alors peu à peu, tout en restant plus ou moins présente selon les sujets.

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Durant 1 mois, vous allez exposer une magnifique série d’œuvres à la Galerie Dorval à Lille. Pouvez-vous nous parler du choix intitulé « LIVRES ET VOYAGES » ?

C’est en fait Régis Dorval qui a suggéré le thème de cette exposition, ce qui exclut donc les autres thèmes, masques et Eros… qui pourront être le thème d’une future exposition !

N’y a-t-il pas dans votre travail, non pas une utilisation directe à travers des lectures de travaux antérieurs, mais tout au moins des influences légitimes à ce que vous observez ? Je crois d’ailleurs savoir que vous contemplez beaucoup les artistes modernes et contemporains…

On est tous bien entendu influencés par les artistes que nous aimons, mais je m’inspire plus de ma vie personnelle.
J’ai toujours cherché à faire un travail original et reconnaissable. Ne pas faire moins bien que ce qui a été fait auparavant !

Justement,  quels sont les artistes qui vous sensibilisent le plus ?

Picasso bien sûr, De Staël, Bacon, Bosch, la liste serait interminable…

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Très franchement : vous ne donnez pas l’impression de vous prendre totalement au sérieux ! Etes- vous conscient (ou inconscient) de la qualité de votre œuvre ? Ne cultivez-vous pas une certaine dérision, tout au moins une certaine insouciance ?

Je ne me prends effectivement pas au sérieux, par contre je prends mon travail très au sérieux. J’avoue d’ailleurs éprouver une certaine fierté lors de l’achèvement d’un tableau. Et quand je le contemple un peu plus tard, encadré, je suis souvent étonné : « merde, c’est moi qui ai fait cela!! »

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SAM APPOURCHAUX
« Livres et Voyages »
Du 18 juin au 18 juillet 2015
Galerie DORVAL 27 bd. Liberté Lille

www.samappourchaux.fr

La Fondation Demeures du Nord avait déjà consacré un billet sur
SAM APPOURCHAUX en février 2013. (Cliquez ICI.)

QUEL BONHEUR ! GUYOMARD EXPOSE A LILLE « VUDECHEMOI » …

« Gérard Guyomard est un des représentants les plus originaux de la Figuration en France. Cette originalité puise ses sources à la fois dans l’esprit anarchiste auquel le peintre est toujours resté fidèle, et dans une technique picturale très personnelle à base de superpositions. Depuis ses débuts en 1964, il développe un art consciemment narratif dont il était temps de prendre la mesure, de par le nombre des expositions rétrospectives qui lui sont consacrées. »

Extrait du livre Gerard Guyomard, 40 ans de peinture
Par Jean-Luc Chalumeau

photo (8)20141127_194549Gérard Guyomard revient (enfin) exposer à Lille, une magnifique sélection de ses dernières toiles intitulée « VUDECHEMOI ».

Ce grand représentant de la Figuration Narrative française s’est inspiré cette fois, de manière joyeuse, du pittoresque quartier qu’il habite à Paris, y utilisant tous ses codes personnels d’équilibre, de juxtapositions et de couleurs qui rendent unique son colossal « travail » qu’il débuta en 1964 au cœur même de La Figuration Narrative.

L’exposition d’aujourd’hui consacrée à Guyomard, réunit aussi des superbes dessins des années 65/75, dont certains comme ici, rappellent quelques visages connus comme Jean Cocteau et Marlène Dietrich.  D’autres encore sont des dessins érotiques dont les « sujets » accompagnent d’ailleurs souvent ses grandes toiles !

photoJe rappelle que La Fondation Demeures du Nord avait d’ailleurs organisé une très grande exposition consacrée à la Figuration Narrative en 2007  qui accueillit dans le magnifique Hospice Comtesse l’une des plus grandes collections au monde réunissant une cinquantaine de tableaux de qualité muséale. Nous y avions présenté 2 tableaux exceptionnels de Guyomard auprès de ses célèbres pairs comme Klasen, Erro, Fromanger, Rancillac, Schlosser ou encore Télémaque…
Cette exposition reçut un succès exceptionnel, car près de 40 000 visiteurs s’y pressèrent (sans compter les nombreuses visites de classes d’écoles organisées par La figuration Narrative) ! Gérard Guyomard nous fit d’ailleurs l’immense gentillesse d’illustrer la page de couverture du petit livre ludique édité spécialement à l’intention des enfants, « Clémentine et Tonton Olivier à l’exposition La Figuration Narrative ».

ImprimerCette nouvelle exposition Lilloise consacrée à Guyomard  par Régis et Caroline Dorval,  se déroule au 27 boulevard de la Liberté jusqu’au 10 janvier 2015.

20141127_194549Cette manifestation exceptionnelle n’est vraiment que du bonheur ! Parce qu’il s’agit d’un hymne à la vie, à la joie de la respirer. Ces toiles nous racontent les gens, la rue, les odeurs, le bruit et l’éclat des pavés… Elles nous font imaginer un petit village foisonnant au milieu de Paris où se croisent ici les héros de cette belle histoire, que Gérard Guyomard aura mis en scène, de manière parfois malicieuse!

EXPOSITION MAJEURE : REVIVRE LA FOLIE DE NIKI DE SAINT PHALLE …

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films.
Si elle est surtout connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son œuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité.

nikki 2nikki 3Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail, à partir d’aujourd’hui jusqu’au 2 février 2015.

Cette rétrospective, si elle se veut être un hommage à cette immense artiste, devient une nécessité de découvrir ou redécouvrir une œuvre qui s’est voulue l’une des plus énergiques au travers de l’art du 20ème !

saint-phalle-invitation-au-musee-serigraphie« Elle mis au monde » des personnages fantomatiques composées de structures métalliques, de papier, de tissu et d’objets du quotidien. Baigneurs,  animaux en plastique…
Puis vient sa série haute en couleurs des célèbres Nanas. Sans visage, avec leurs poitrines généreuses et leurs ventres proéminents, elles exhibent de façon insolente leur féminité. L’artiste va les décliner sous toutes les formes et dans tous les matériaux.

« Peindre calmait le chaos qui agitait mon âme et fournissait une structure organique à ma vie sur laquelle j’avais prise. C’était une façon de domestiquer ces dragons qui ont toujours surgi dans mon travail tout au long de ma vie et cela m’aidait à me sentir responsable de mon destin. Sans cela, je préfère ne pas penser à ce qui aurait pu m’arriver. »

Un événement  exceptionnel à vivre, tout juste à 1 heure de TGV !

MOMENT DE POÉSIE DANS UN ATELIER DE CRÉATION EN ITALIE ….

 

“Quand je crée une nouvelle lampe je commence toujours par le prototype…

Mon laboratoire et un atelier, un espace où les matériaux s’accumulent sans cesse, les composants, les objets, toujours plus.
… Ils s’assemblent, s’équilibrent, je façonne … J’ai besoin de sentir les matériaux jouer avec la lumière.

À ce stade précoce, il n’y a pas de vraie conception, l’idée doit immédiatement prendre forme, devenir le sujet.

Seulement après cette classique phase de conception intervient le problème de la faisabilité avec ses caractéristiques techniques et plus.

Cette idée de la lumière et le désir de lui dire de me guider dans le bâtiment.

Je pense que cette voie se sentira dans le produit Catellani & Smith.

Une grande partie de mon travail consiste à concevoir des pièces qui nécessitent un grand savoir-faire grâce aussi à la main de l’artisan qui les fabrique, son intervention manuelle qui distille cette petite imperfection qui en fait l’objet unique “.

Enzo Catellani pour CATELLANI & SMITH

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TITOUAN LAMAZOU PRÉSENTE A LILLE SES PREMIERS CARNETS DE VOYAGE …

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Vous vous souvenez sans doute de Titouan Lamazou:  il fut l’un des plus célèbres navigateurs professionnels comme Eric Tabarly (qu’il seconda un temps), ou encore Florence Arthaud, en remportant entre autres dans les années 80/90  Le Vendée Globe et La Route du Rhum.

Et aujourd’hui ….

Ce globe-trotter infatigable utilisa ses tours du monde à la voile pour dessiner et peindre.

 

TitouanRemontant le temps dans son  atelier, il nous fait découvrir cette fois dans ses premiers carnets de voyage, un florilège d’œuvres marquantes peintes au cours de ses premières navigations.

L’Asie, l’Afrique, la Grèce, la Polynésie etc…. Autant de lieux qui l’ont inspiré.

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Notons que dans la quarantaine de gouaches exposées ici, et qu’il conservait précieusement, la plupart ont fait partie de l’exposition  Titouan Lamazou : « Compositions de voyage » » au Musée des arts décoratifs de Paris (Palais du Louvre) en 1998.

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Galerie Dorval

27 BD de la Liberté

59 000 LILLE

Du mardi au samedi

Jusqu’au 26 juillet

 

 

UNE REMARQUABLE EXPOSITION: “ET LA PIERRE BLEUE DEVIENT SOLAIRE …”

hollebecq-ecrin mineral2Ce titre pour l’exposition de Martin Hollebecq à la Galerie Dorval peut étonner…

Régis Dorval m’expliqua que c’était le sentiment qu’il avait ressenti lors de sa première visite dans l’atelier du sculpteur belge.

Cette pierre bleue de Soignies qui, d’habitude, est utilisée dans l’architecture, ne serait ce que pour faire les seuils de nos constructions, quitte avec Martin Hollebecq nos sols et nos murs pour une nouvelle vie.
Quelques artistes (dont le célèbre Eugène Dodeigne) ont déjà célébré le « petit granit » des carrières du Hainaut, et, grâce à eux, la « pierre bleue » est connue dans le monde entier.

hollebecq-calligraphieMartin Hollebecq la réinvente en une vision abstraite et contemporaine.
Des formes sublimes et incroyables de légèreté semblent défier la pesanteur et la raison, interrogeant l’esprit, rendant souple et aérienne cette roche parmi les plus dures .

hollebecq-accompagne-moi4A ce niveau de maîtrise, ses créations peuvent apparaître comme « solaires ».
Sortie des entrailles de la terre, sous les burins ou son parfait polissage, la pierre bleue s’illumine en une vertigineuse et brillante métamorphose.

 

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EXPOSITION A LA GALERIE DORVAL
DU 24 avril au 7 juin 2014
27 bd Liberté Lille
11h/12h30 – 15h/19h
Du mardi au samedi