BONNE NOUVELLE : LES TAUX BAISSENT !

D’après une étude de l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, les taux des crédits immobiliers sont passés sous la barre des 5% en décembre et continuent leur baisse.
Par ailleurs, la durée moyenne d’endettement et le coût relatif des opérations est aussi en recul.

Ces taux sont ainsi passés de 5,15% en moyenne en novembre à 4,99% en décembre et à
4,81% ce mois-ci, selon une étude de l’Observatoire du financement des marchés résidentiels. Ces taux ont à présent retrouvé leur niveau de juin 2008 !


«Cette baisse devrait s’accélérer dans les mois qui viennent. Les taux devraient passer à 4,5% avant le printemps, retrouvant ainsi leurs niveaux de l’automne 2007», estime Michel
Mouillart, directeur scientifique de l’Observatoire.

Les banques ont donc enfin répercuté les baisses des taux opérées depuis le mois
d’octobre par la Banque centrale européenne.

J’affirme que si ces organismes prêteurs ajoutent à cette baisse une plus grande
souplesse dans l’étude des dossiers des candidats à la construction d’un logement, particulièrement en ce qui concerne l’accompagnement par l’octroi des crédits-relais, on devrait très vite
retrouver une production proche des années 2006/2007.

Car j’insiste sur le fait que les ménages français n’ont jamais diminué leur envie de bâtir leur maison autant dans un notion de patrimoine que de cadre de vie, (cela reste un projet concret pour
plus de 35% des ménages), mais que les taux élevés ajoutés aux incertitudes de la crise et de sa sur médiatisation, les ont freinés inexorablement et les ont plongés dans une attitude
attentiste.

Un exemple précis vient confirmer mon analyse. Le site web Demeures du Nord, pour le seul mois de janvier a connu une hausse de fréquentation de plus de 36% par rapport à janvier 2008 qui ne
connaissait pas encore la crise. Cela prouve bien l’intérêt des ménages pour un projet de construction, mais les chiffres de demandes pures qui ne sont pas encore en adéquation avec cette
fréquentation démontrent cet état d’attentisme dus aux éléments précédemment cités. La baisse des taux est donc une excellente nouvelle pour ces futurs acquéreurs !

Un futur client me faisait tout récemment cette réflexion : «… maintenant que
les taux sont redevenus intéressants, nous n’allons pas encore perdre une année à attendre pour faire construire notre Demeures du Nord !… La vie est bien trop courte et nous voulons que nos
enfants profitent longtemps du cadre de vie que nous leur réservons !
… »

N’est-ce pas là la plus raisonnable des décisions ?!

PS : un chiffre qui est très parlant : une baisse de 1 point des taux de crédit
correspond à une baisse de 8 à 10% du coût de l’investissement immobilier !

L’IMMOBILIER, VALEUR REFUGE DES ANNEES 2010 …

Les dernières statistiques éditées par l’Institut notarial de l’immobilier fait état d’évolutions contrastées selon les zones géographiques.

« Dans le marché immobilier qualifié de rural, en dehors des grandes agglomérations
et de l’Île-de-France, la baisse des prix s’annonce sensible.
Dans les quartiers non privilégiés des grandes agglomérations, nous devrions constater un repli de 5 % en moyenne. Dans les quartiers d’excellence de ces mêmes agglomérations, en revanche, nous
devrions avoir une relative stabilité ou peut-être une très légère baisse ».

L’évolution à venir tiendra bien entendu compte des facteurs d’ampleur et de
durabilité de la crise économique.

« Si celle-ci s’avère être également une crise monétaire majeure, si le chômage
bondit et passe la barre des trois millions, il est difficile d’imaginer quel sera l’impact réel sur le volume des transactions et sur les prix »

Cependant, une aggravation éventuelle ne manquerait cependant pas de continuer à
renforcer l’attrait pour l’immobilier, qui jouerait alors un rôle de valeur refuge, comparable à celui de l’or dans les années ayant suivi la crise de 1929, ajoute-t-il.

3 DRAGONS A DOMESTIQUER…


Jean Marie Vittori est éditorialiste au journal Les Echos et a toujours livré des
analyses pleines de bon sens et a toujours su, depuis le début de la crise économique, en appréhender de manière claire et objective les évolutions et les conséquences.

Il livre dans l’un de ses derniers articles une vision précise du marché immobilier en cette fin d’année :

«  L’immobilier va mieux. En France, les prix semblent être repartis à
la hausse dans l’ancien, à en croire les premières indications sur l’automne données par le réseau d’agences immobilières Laforêt. Les chiffres recueillis par les notaires pourraient confirmer
cette tendance, qui s’observe aussi à l’échelle mondiale. Dans plus de la moitié des pays qui ont publié des chiffres pour le troisième trimestre, les prix sont repartis à la hausse. C’est le cas
même au Royaume-Uni, l’un des pays les plus durement frappés par la crise immobilière et financière. Aux Etats-Unis, les prix des logements augmentent depuis cinq mois. Ces signes sont
encourageants, car la pierre a joué un rôle central dans la crise financière que nous avons vécue. En amont, c’est bien l’explosion d’une bulle immobilière qui a enclenché les pertes sur le
crédit « subprime », la chute de la maison Lehman et le feu d’artifice qui a suivi. En aval, le bâtiment a été l’industrie la plus durement frappée par la raréfaction du crédit – et c’est normal,
car c’est l’achat qui passe le plus souvent par l’emprunt.

(…) Mais cette reprise des prix ne traduit pas tant une embellie du marché que
la pénurie. Si les ventes de logements neufs ont redémarré dès le printemps, les mises en chantier diminuent. La situation peut se résumer ainsi: ceux qui ont un logement ne veulent pas le
vendre, ceux qui ont un logement et de l’argent en achètent d’autres pour échapper à l’impôt, ceux qui n’ont pas de logements veulent en acheter un.
Face à des marchés d’actions très volatils, face à une dette publique qui paraît de moins en moins solide au fur et à mesure qu’elle monte, face à une finance jugée trop fragile, l’immobilier est
plus que jamais une valeur refuge – tout comme l’or, dont les cours ont battu tous leurs records.

Les Chinois le savent depuis longtemps, eux qui disent qu’il y a trois dragons à domestiquer dans la vie : la santé, l’éducation des enfants… et le logement. »

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FACE A LA CRISE…

 

J’ai toujours pensé qu’après plusieurs années d’euphorie dans le domaine du bâtiment, il faudrait se
préparer un jour à une baisse de la production. Ces cycles ont toujours existé, et existeront toujours.

Je n’imaginais tout de même pas qu’une crise mondiale d’une telle ampleur pourrait ainsi, et aussi
brutalement, mettre un frein au développement. Pire encore, les derniers chiffres annoncés font état d’une inquiétante situation :

Les mises en chantier de logements en France ont reculé de 20,6% entre août et octobre, comparé à la
même période un an plus tôt, et les ventes de logements neufs ont chuté de 44% au cours du troisième trimestre. Le nombre de permis de construire (110.204 unités) a également baissé de 24,4%
entre août et octobre.

Demeures du Nord, heureusement, réagit bien par rapport à cette crise, puisque la chute des ventes de
maisons au 3ème trimestre reste inférieure à 25%, et que les perspectives 2009 nous amènent à des prévisions de croissance proches de l’équilibre. Sans aucun doute, notre positionnement dans une
niche haut de gamme nous permet de mieux résister à cette crise face à des constructeurs dont la cible est la primo-accession.

Je me veux toutefois rester très prudent, car aujourd’hui, personne ne peut prétendre connaître la date
de la reprise… Les plus grands experts économiques avancent des chiffres qui vont rarement en deçà du second trimestre 2009, voire du début 2010. Les plans de relance se succèdent en Europe et
aux Etats-Unis et déboucheront certainement sur une détente des marchés et une reprise de la consommation. Mais quand ?

D’abord quand le moral des français remontera: les médias ont trop insisté sur les différents
aspects de cette crise, arrivant même à créer un climat de panique en amplifiant les informations… Les familles se seraient elles tout à coup appauvries au point de cesser tout
investissement, de ne plus pouvoir consommer? Certainement pas!

 La politique de crédit des banques sera tout aussi déterminante pour sortir de cette crise. Lorsque les organismes financiers accepteront de
« faire à nouveau leur métier » je suis certain que nous verrons enfin le bout du tunnel.

Au seing de Demeures du Nord, nous avons anticipé ce nouveau paramètre qui veut que nous devons nous
attendre à une période de crise de plusieurs trimestres. Notre bilan 2008 présentera un bénéfice proche des précédents et nous permettra de conforter encore plus nos fonds propres en vue
d’exercices éventuellement difficiles. Les économies de gestion que nous sommes en train de mettre en place  pour les exercices 2009 et 2010 vont conforter ces futurs
résultats.

Grâce à une trésorerie disponible très confortable, Demeures du Nord possède ainsi les
moyens de résister à une possible chute des commandes sur une période assez longue.

Ce ne sera pas le cas de tous les constructeurs déjà fragilisés puisqu’on annonce près de
400 dépôts de bilans futurs sur les 3000 constructeurs français !

Je pense donc que Demeures du Nord sortira paradoxalement renforcé de cette crise en
augmentant automatiquement ses parts de marché « dans un gâteau » qui se voudra réduit.

Car cette crise aura au moins permis de freiner les hausses de prix du foncier, et
d’éliminer certains constructeurs qui, à force de vouloir « brader les prix » pour obtenir des commandes, auront mis en danger leurs clients tant sur un plan qualitatif que sur
l’assurance que leur construction puisse arriver à terme. Les mois de mars et avril, (mois de la sortie des bilans), seront fatidiques pour ces constructeurs puisqu’au fait d’avoir généré des
marges trop faibles s’ajoutera une chute importante du chiffre d’affaires ! Malheureusement, leurs clients dont la maison sera en cours de construction se trouveront dans une situation
dramatique que l’on peut aisément imaginer !

 

 

Pour ma part, je ne souhaite pas changer la politique de Demeures du Nord face à cette
crise. Bien au contraire, nous allons continuer à renforcer notre image de créativité et de qualité d’exécution tout en s’attachant, grâce à nos économistes en construction, à présenter des
projets d’un excellant rapport qualité/prix.

Notre communication reste inchangée pour 2009, toutefois, j’ai décidé de mettre en
« stand bye » les actions de la Fondation Demeures du Nord pour l’année à venir.

 

IMG_3937 BEn résumé, je reste confiant, bien qu’attristé des conséquences qu’aura cette crise sur le
chômage et le pouvoir d’achat. Car il reste un point essentiel qui me conforte dans mon optimisme : l’achat ou la construction d’une maison reste un projet concret pour plus de 35% des
Français, selon le dernier Baromètre de l’Union des Maisons Françaises réalisé par l’institut CSA. Ainsi, plus d’un Français sur trois envisage d’acheter ou de faire construire une
maison.

Ce rêve de patrimoine et de cadre de vie reste la priorité de la plupart des familles et
compte tenu de l’évolution du marché, qui a déjà vu les prix des terrains se stabiliser ou baisser, et que le prix des constructions ne baissera pas malgré la crise (compte tenu que les maisons
devront être de plus en plus performantes, particulièrement en terme de performances énergétiques), je reste persuadé que ces familles vont se rendre compte qu’il ne sert plus à rien d’attendre
et que mener à bien un projet reste un pari gagnant. Surtout lorsque cette décision, au delà de l’aspect économique, va décider du bien-être familial !

BAISSE DES TAUX EN COURS…

Dans son édition du 22 décembre, Le Figaro Immobilier annonce :

 

« En novembre, le taux moyen pour un emprunt sur 20 ans s’établit à 5,15% contre 5,35%
en octobre dernier selon le courtier en crédits, Empruntis.com.

 

Le gros de la crise financière passé, le marché du crédit revient petit à petit à la
normale. Entre octobre et décembre, les taux des prêts immobiliers accordés par les banques ont reculé de 0,25 point en moyenne d’après le courtier en crédits bancaires, Empruntis.com. Ces
baisses sont essentiellement concentrées sur les prêts de 7 à 20 ans. «Les taux du marché se situent aujourd’hui à 5% sur 15 ans et à 5,15% sur 20 ans», affirme Empruntis.com dans un communiqué.
Pour les durées plus longues, le recul des taux est moins sensible, de l’ordre de 0,2 point en deux mois. Pour les emprunteurs, entre octobre et fin décembre, ce fléchissement des taux représente
28 euros d’économie par mensualité pour un crédit de 200 000 euros sur 20 ans.

 

Nouvelles baisses attendues en 2009

Reste que les banques disposent encore de marges de manœuvre pour baisser les taux dans les
prochains mois. «Pour la rentrée 2009, la totalité des banques avec lesquelles nous travaillons anticipent de nouvelles décotes de leur barème, affirme-t-on chez Empruntis.com. Cela devrait
permettre aux taux d’intérêt moyens destinés aux particuliers de repasser sous la barre des 5%.»

Une bonne nouvelle pour cette fin d’année!

FAUSSES RUMEURS SUR UNE IMPLANTATION D’UNE AGENCE DEMEURES DU NORD AU …

J’ai été interpellé à plusieurs reprises sur le fait que « certains » prétendent que Demeures du Nord va ouvrir une agence à Le Touquet.

Cette rumeur est fausse !

Bien que Demeures du Nord continuera à intervenir ponctuellement dans cette station ou celle
d’Hardelot, il est hors de question  pour nous d’envisager l’ouverture d’une agence dans ce secteur, ceci pour 2 raisons :

  • Le marché pour une société comme la nôtre est trop faible pour l’établissement d’une structure technique sur place.
    Les moyens de communication qui se sont fortement améliorés depuis quelques années nous permettent par contre d’y intervenir sans problème avec nos entreprises partenaires. Je n’ai jamais
    souhaité que Demeures du Nord développe des agences un peu partout.
  • Je préfère conforter au fil des années notre centre technique de Lille et en développer les compétences afin
    d’intervenir à partir de celui ci sur des secteurs moins limitrophes (Arras, Lens, Béthune, Valenciennes et la Côte d’Opale), plutôt que de créer comme le font nombre de constructeurs, des
    agences « factices » qui sont en général exclusivement des agences commerciales et qui ne possèdent pas de compétences techniques. Celles ci augmentant par la même occasion le coût
    des charges fixes de ces entreprises… Donc, par incidence, le prix des maisons.

 

Voilà, la vérité est rétablie !

DEMEURES DU NORD BIEN NOTE CHEZ AXA…

Chaque année, la compagnie Axa qui assure nos maisons en décennale, réalise un important
audit dans l’entreprise et sur nos chantiers…

Je viens d’en recevoir la copie du rapport qui me conforte avec plaisir (et un peu de fierté
-c’est vrai -), dans ma volonté de conserver la même ligne de conduites pour les années futures…

 

En voici un petit extrait de leurs conclusions : « ….La politique de Demeures du
Nord orientée vers la satisfaction des clients entraîne une reconnaissance de l’entreprise sur son marché régional. (…) Les chantiers sont suivis par une équipe de conducteurs de travaux,
équipe supervisée par un directeur technique et son adjoint qui maîtrisent bien les aspects techniques relatifs à la construction de maisons individuelles avec une bonne analyse des
problématiques récurrentes et l’engagement d’actions correctives. (…) Les équipes de sous-traitants sont de qualités et bien fidélisés. (…) Le SAV fait l’objet d’un suivi formalisé et
fonctionne bien. »

PostScriptum : un chiffre
qui doit faire réfléchir : une entreprise comme Demeures du Nord travaille avec environ 80 sous-traitants ! Ce sont donc bien des centaines de salariés que nous faisons travailler, et
de nombreuses familles vivent grâce à nous !