« PAINDAVOINE : UNE PASSION DE FER » : UNE HISTOIRE INDUSTRIELLE RACONTEE DANS UN TRES BEAU LIVRE …


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Je ne tiens pas à me mettre en avant au travers de cette histoire
dont seuls mes aïeux sont les acteurs de ce livre…

Je ne suis pas « fils à Papa »… J’espère leur ressembler un peu ! A qui ? A mon père, puis à mes
ancêtres.

Et simplement, je souhaite en quelques lignes leur rendre hommage en évoquant ce livre qui raconte l’épopée
industrielle et familiale qui a construit à travers le monde des ouvrages métalliques exceptionnels !

Jusqu’au pont Onitsha sur le Niger, qui fut le plus long d’Afrique dont sa destruction durant la guerre du
Biafra aura  été l’une des causes de la fermeture de l’entreprise Paindavoine en 1965, après un siècle de l’une des plus fières épopées industrielles régionale de l’époque !


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 pont Onitsha sur le Niger

Ce blog au fond est une chance en me permettant d’évoquer ce passé quelque peu héroïque!

Mon grand père a porté très haut cette usine avec l’aide de cousins et enfants !

Ai-je moi-même acquis inconsciemment des gènes qui m’ont fait aimer depuis déjà 25 ans le « métier de bâtir » ?
Qui sait ..?

C’était une époque courageuse dont des épopées familiales ne pourraient plus exister sans l’aide d’actionnaires…
En ce temps, l’usine Paindavoine signera les fondations métalliques de quelques-uns des monuments phare de Lille : la Bourse, le siège de La Voix du Nord sur la Grand-Place, le beffroi et la
verrière de la chambre de commerce ou encore l’immense bâtiment de la foire commerciale, aujourd’hui démoli. Sans compter les immenses constructions réalisées dans le monde entier.

 


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 La Voix du Nord en construction

L’usine Paindavoine ? Une véritable saga où l’on découvre auprès d’une famille de 9 enfants une vie d’entreprise
très sociale et avant-gardiste avec ses jardins familiaux, sa coopérative, sa colonie de vacances, son restaurant, on renoue aussi avec bonheur avec l’ambiance, très typique à l’époque, de tout
un quartier. Celui de la paroisse Saint-Philibert. « À un moment, les habitants ont même pensé fonder une commune libre comme à Montmartre !, raconte Hervé Leroy.

C’était une autre époque où nos ascendants nous ont en tout cas transmis une grosse part de leur courage, de
leur amour de créer et de bâtir avec détermination et honnêteté ! Qu’ils restent pour moi un exemple et le soient aussi à mes propres enfants et futurs petits enfants !

La vie va ainsi… Ainsi vont les époques…

Merci à mon cousin Marc Paindavoine, lui-même architecte réputé dans la région qui s’est associé pour
créer ce livre à Hervé Leroy journaliste et le livrer enfin après un travail de 2 années !

Ce livre est disponible au Furet du Nord à Lille.

 

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